En 2022, cette journée est encore sacrée. Elle vient appuyer les inégalités entre les deux genres. Ces inégalités sont présentes dans la vie personnelle mais également sur le marché du travail.

Triste réalité de voir certains chiffres très révélateurs d' ces écarts entre les hommes et les femmes.
En effet, on constate certaines disparités qui sont plutôt alarmantes et qui met en minorité le pouvoir des femmes.

Nous pouvons prendre l’exemple sur le travail gratuitement des femmes. En effet, en 2021, les femmes commençaient à travailler gratuitement à partir du 3 Novembre 9h22. Un phénomène qui se fait de plus en plus tôt chaque année.

Lorsque l’on regarde avec un peu plus d’attention ces écarts en entreprise, on constate que ces écarts ne proviennent pas uniquement de la rémunération.

Aujourd’hui, les écarts se constatent sur les types de contrat, par exemple 80% des femmes occupent un poste à temps partiel. Le temps partiel est attribué de façon majoritaire aux femmes car elles ont un temps d’occupation familiale (3h) plus conséquent que pour les hommes (1h17).

Mais ce n’est pas tout, dans le monde nous pouvons visualiser ces écarts très significatifs. A la tête des quelques 200 pays dans le monde, 180 sont dirigés par des hommes. A la tête des villes, 84% des maires sont des hommes.

Et pourtant, les hommes représentent la moitié de l’humanité à ce jour !

Qu'en est il de la formation professionnelle ?

Lorsque je forme des futur·es Assistant·es Ressources Humaines, je mets toujours l’accent sur ce point qui est important en entreprise. Il l’est d’autant plus lors du recrutement. C’est en effet, la première leçon du module sur le processus du recrutement, c’est-à-dire l’application du principe de non discrimination.

En entreprise, on retrouve souvent des actes discriminatoires envers les femmes faits de façon involontaire mais qui existent quand même ! Un recruteur qui a le choix entre deux CV, celui d’un homme et celui d’une femme, se posera plus de questions sur le deuxième CV, celui de la femme car il assimilera directement qu’une femme peut s’absenter plusieurs mois pour un congé maternité, pour une garde d’enfant malade, ou pour tout autres responsabilités familiales.… 

L’article L1132 du Code du travail vient préciser que « Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement en raison de son sexe… Nul ne peut mentionner ou faire mentionner dans une offre d’emploi…. ou dans toute autre forme de publicité relative à une embauche, le sexe ou la situation de famille du candidat recherché »

Les actions menées

Dans la formation professionnelle, là aussi des écarts se creusent. En effet, après avoir suivi une formation, 6,7% des femmes ont une augmentation de salaire contre 8,5% des hommes. Ce constat met en évidence qu’il est difficile pour une femme de consacrer du temps pour se former si cela n’engendre pas de récompense financière par son employeur. Une démotivation peut alors se rencontrer et laisse les femmes se reposer uniquement sur leurs acquis.

En tant qu’actrice de la formation professionnelle, je suis face à la réalité des choses en observant ces différentes disparités à travers différents secteurs. A l’instant où j’écris cet article, je suis une formation sur l’égalité professionnelle Femmes/Hommes avec l’organisme de formation FORMANOV.

C’est un sujet qui me tient à cœur et pour lequel je fais en sorte, à ma petite échelle, de faire bouger les lignes. C’est assez déstabilisant d’avoir en face de vous une personne souhaitant se former, qui a la motivation nécessaire pour le faire mais qui vous révèle qu’elle ne sera pas certaine d’être assidu à suivre la formation au vu de sa situation et de ses contraintes familiales. Cette personne se prive de développer ses compétences et donc sa carrière professionnelle.

En tant qu’organisme de formation, je propose des formations adaptables pour tous avec l’utilisation d’une plateforme LMS. Cette plateforme permet à l’apprenant de se former à son rythme et quand il le souhaite. Une méthode d’apprentissage fortement appréciée par les femmes et notamment les mères célibataires.

J’applique également à travers les modules de formation l’écriture inclusive. Je n’exclus pas le féminin, au contraire. Je souhaite modifier les stéréotypes des métiers que l’on peut rencontrer. Les métiers d’hôtes de caisse sont souvent attribués à la gente féminine et pourtant l’on peut retrouver de plus en plus d’hôtes de caisse masculin. Il en est de même pour le métier de sage-femme, par exemple.

Je suis convaincue que chacun sur le marché de l’emploi et le marché de la formation professionnelle a un rôle à jouer pour réduire ces écarts et cette disparité entre les hommes et les femmes. Afin que l’égalité soit pour tous la même, il est important que chacun à sa propre échelle puisse mettre en place des actions.

Il ne devrait pas y avoir qu'une journée consacré aux droit de la femme, ce combat devrait être permanent !